
sophie Fleury
à la vi(ll)e...
Coordinatrice Tiers-Lieu
Facilitatrice
Originaire de Haute-Savoie, ses parcours universitaire et professionnel l’ont conduite vers l'Angleterre, Lyon et Paris où elle a cultivé un profil polyvalent formé entre autres à la création graphique, à l'illustration et à la traduction, mais aussi à des activités très pragmatiques qui ont accentué son goût pour les projets concrets portés à leur terme.
Dans l'ambition de pouvoir exploiter toutes ses compétences et appétences et les mettre au service d'individus et/ou de causes qui la touchent, elle s’est tournée vers la facilitation et l'événementiel opérationnel, d'abord dans de grands espaces du tertiaire parisien puis à la Minoterie, tiers-lieu associatif de Gardouch, bien davantage aligné à ses valeurs profondes.
C'est dans cet espace qu’elle s'épanouit aujourd'hui, dans une multitude de tâches enthousiasmantes qui stimulent son désir constant d'apprentissage et de diversité. Ce cadre privilégié à échelle humaine lui permet de conserver au centre de ses activités la notion essentielle de service à l'individu, qui est son principal moteur.
...à (propos de) la mort
Une de mes qualités / empathique
Un de mes défauts / avoir des principes, mais en douter, mais quand même les avoir, mais en douter...etc. ad nauseam.
Une chose que je trouve absolument irrésistible / un élan de spontanéité surpris accidentellement et les chatons mignons
Une chose qui me ferait partir en courant / me retrouver embarquée malgré moi dans une discussion polie amorcée par quelqu'un qui n'en a pas vraiment envie, et les arachnides, centipèdes, millipèdes : tout ce qui a assez de pattes pour courir aussi vite que moi qui en ai deux grandes
Si j'étais une couleur / le fond noir autour et derrière chaque couleur
Si j'étais un parfum / l'encens sang de dragon
Mon artiste préféré, ou deux, ou trois (tous genres confondus) / Virginia Woolf, qui aurait mangé MC Escher en entrée, Wong Kar Wai en plat de résistance et Marie Laurencin coulis Kazuo Ishiguro en dessert, le tout en écoutant du Philip Glass devant un paysage à la Turner
Mon mot préféré / sidération, et toute sa famille étymologique
Mon tableau préféré / l'Annonciation, de Guido Reni, pour la ferme douceur du visage et des mains de Gabriel, le bleu de la toge de la vierge, et aussi pour ses trois anges - la bienveillance attendrie et un peu condescendante de l'ange de gauche, l'expression enthousiaste de l'ange du milieu (on jurerait qu'il dit "chouette-chouette-chouette" devant le nouvel épisode de sa série pref' sur Netflix) et celui de droite qui s'assure que papa regarde bien ce qui se déroule en bas
Mon plat préféré / difficile de choisir entre la rude sophistication des lasagnes et l'évidence d'une omelette réussie, alors je préfère me réfugier chez les framboises-sur-le-buisson
Mes paroles de chanson préférées - une citation qui me parle / "i never saved anything for the swim back" - Gattaca
Comment j'aimerais mourir / à mon goût, à mon choix, à mon moment, sans regret, certaine que celles et ceux qui auront compté pour moi l'auront su à temps, et à chaque instant
Le morceau qui serait joué le jour de mes funérailles / trois. Hjartað Hamast, de Sigur Ros puis La Passacaglia della Vita, de Stefano Landi, par L'Arpeggiata, pour assurer la transition avec un dernier morceau baroque probablement très désuet, qu’on choisira pour moi
Si une célébrité (vivante ou non, réelle ou fictive) devait officier ce jour-ci, ce serait / Tilda Swinton et Rowan Atkinson
L'objet que je voudrais sur ma tombe / Aucun. Je ne voudrais pas de tombe. Juste du papier qu'on brûle.
Ma devise - mon épitaphe / quelque chose d'un peu tarte, qui dirait "je ne suis plus là, mais toi si". Alors préférablement rien.
Pourquoi je crois en ce festival / Croire en les personnes, c'est croire en la seule chose qui fasse le lien entre le monde des vivants, celui des morts et tout ce qu'il y a entre deux : la mémoire, l'effort, l'ancrage et la projection. Alors je crois en ce festival parce que je crois en les intentions qui le tissent et en les personnes qui le portent.





