
notre écrin
Saint-Félix-Lauragais
nous avons beaucoup de chance...
...en effet, quoi de mieux pour accueillir un sujet qui parle à toutes les générations qu'un village chargé d'Histoire et d'histoires ?
C'est dans ce cadre exceptionnel, riche de Culture, que la première édition de notre festival va se dérouler.
Venez découvrir ou redécouvrir avec nous les charmes de cette bastide, joyau du Pays Lauragais.
SAINT-FELIX LAURAGAIS Situé à l'extrémité d'un promontoire, le village surnommé "Bellevue" pendant la Révolution, offre à ses visiteurs un panorama grandiose. La vue s'étend du Sidobre Montagne Noire jusqu'au Canigou et au Pic du Midi d'Ossau. Cette situation exceptionnelle, dressée sur un promontoire lui a valu d'être habitée certainement depuis la nuit des temps : camp Romain, puis fort Wisigoth, seigneurie et bastide. Le château construit au Moyen Age fut témoin du 1er Concile cathare en 1167. A Saint-Félix, tout mérite attention : • Le château (tour et rempart de l'époque du Concile Cathare), • La Collégiale du XIVème siècle avec des orgues de Rabiny de 1782, • La Commanderie "Logis Collégial", • Sur la colline des trois moulins, le cimetière des anglais de 1814 (troupes anglaises du Duc de Wellington), • La maison natale du célèbre musicien et compositeur français 1872-1921 Déodat de Séverac, honoré chaque année par un festival. Saint Félix a été, à travers les siècles, le témoin de faits historiques importants : - Le Concile Cathare de 1167 qui se tint dans le village, - Au XVIème siècle, le pastel et la Renaissance où les couturières réalisèrent de somptueuses toilettes pour vêtir ces gentes dames et les Capitouls toulousains, - L’arrivée des anglais de Wellington en 1814 bivouaquant sur les collines des Fourches, - Le souvenir de Déodat de Séverac, enfant de Saint Félix. Le pays de Cocagne "Le païs a nom Coquaigne Qui plus i dort plus i gaigne" "Au pays de Cocagne Plus on dort plus on gagne" Le nom de Cocagne se réfère à une culture, celle du pastel cultivé depuis le Moyen Age dans le triangle Toulouse - Carcassonne - Albi, et qui a connu son plein essor aux XVème et XVIème siècles. Cette plante à fleurs jaunes servait à tinter les étoffes en bleu. Par des mélanges on obtenait du noir, du vert, du violet. Or le pastel nécessitait une longue préparation et les feuilles, une fois broyées dans les moulins pasteliers étaient mises à fermenter. On confectionnait ensuite des boules de 10 cm environ appelées "cocos" ou "cocanhas": d’où le nom Cocagne. Et c’est sous cette forme qu’elles étaient négociées en Lauragais dans les marchés et foires. Prospérité de la région, voire fortune des négociants toulousains, les grands pasteliers à qui l’on doit le premier commerce international vers l’Angleterre et les Flandres. De là l’évocation de l’âge d’or, du pays des merveilles.

























